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Transphobie : LMPT jugé pour appel à la haine transphobe

LMPT jugé

Communiqué de presse – Paris, 03/06/2024.

François Mehaud, président de « La Manif Pour Tous », devenu « Le Syndicat de la Famille », comparaitra mardi 4 juin 2024 à 13h30 devant la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris pour appel à la haine transphobe. Dans un tweet du 21 janvier 2022, il avait affirmé que la transidentité « n’a pas à rentrer à l’école ».

Le 29 septembre 2021, le ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, Jean Michel Blanquer, a publié la circulaire « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». La porte-parole de l’association SOS éducation, Sophie Audugé, s’était confiée à ce sujet dans un entretien publié par le magazine d’actualité Causer.

Selon elle, la transidentité « n’est pas un fait, mais une idéologie diffusée par des militants qui cherchent à convertir un maximum de personnes. Ce n’est pas un fait biologique, pas un fait scientifique, et à ce titre-là elle n’a pas à rentrer dans l’école ».

Dans un tweet du 21 janvier 2022, LMPT a repris et accentué ses propos :

LMPT jugé

Le 17 mai 2022, Mousse, Stop Homophobie et Adheos ont porté plainte contre La Manif Pour Tous suite à des propos jugés transphobes. Les associations pointent en effet du doigt le choix de LMPT d’illustrer son tweet par la photo d’une jeune femme aux cheveux colorés qui arbore les couleurs arc-en-ciel du drapeau LGBT sur la joue qui n’est pas anodin. Ainsi, ce sont bien des personnes que LMPT vise dans ses propos, et non pas une « idéologie » ou un « concept ». 

« La transidentité n’est pas une idéologie diffusée par quelques militants LGBT occidentaux. Il s’agit d’une réalité qui existent dans tous les pays et sur tous les continents. En appelant à refuser les enfants transgenres dans les écoles, La Manif Pour tous a ouvertement appelé à discriminer un groupe de personnes en raison de leur identité de genre. Ces propos dépassent les limites admissibles de la liberté d’expression. Ils doivent être sanctionnés », affirme Me Etienne Deshoulières, avocat des associations.

Contact presse :
Étienne Deshoulières – Avocat au barreau de Paris
Tél. : 0177628203 – contact@deshoulieres-avocats.com
www.deshoulieres-avocats.com