Le Tribunal correctionnel de Paris a condamné aujourd’hui 11 personnes pour harcèlement et menace homophobes dans l’affaire Eddy de Pretto. Mousse et Stop Homophobie s’étaient portées parties civiles aux côtés de l’artiste.
Onze personnes condamnées
Le 17 juin 2021, Eddy de Pretto était invité à se produire sous la nef de l’Eglise Saint-Eustache à Paris, pour le festival « Qui va piano ». Une performance saluée par les spectateurs, mais qui a également suscité un déferlement de haine homophobe sur les réseaux sociaux, avec plus de 3 000 messages d’insultes, de menaces de mort et d’appels à la haine homophobes.
Identifiées grâce à l’enquête, six personnes, toutes majeurs, ont aujourd’hui été poursuivies pour harcèlement homophobe par le parquet de Paris.
Suivant les réquisitions du procureur, le Tribunal correctionnel de Paris a prononcé des peines de prison allant jusqu’à 6 mois, toute assortie de sursis. Chacun des 11 condamnés devra verser 2000 € à Eddy de Pretto. Mousse et Stop Homophobie recevront chacune 500 €.
Les artistes LGBT+ face à l’homophobie sur les réseaux sociaux
Les artistes et personnalités publiques LGBTQI+ sont régulièrement injuriés et menacés en ligne, en raison leur orientation sexuelle et engagement contre les discriminations.
Pour Me Etienne Deshoulières, avocat des associations, « il est important de rappeler que derrière l’anonymat des réseaux sociaux, il existe des moyens techniques efficaces pour identifier les auteurs de propos de haine sur internet et de les faire condamner pénalement ».
Mousse continuera son combat pour soutenir les victimes et poursuivre les auteurs de propos homophobes en ligne.
Contact presse :
Etienne Deshoulières – Avocat au barreau de Paris
Tél. : 0177628203 – www.deshoulieres-avocats.com
